Le coup de chance du mois de juillet !
Je pensais surtout rencontrer des papillons de montagne lorsqu'un ami me proposa cette petite randonnée dans le massif du Dévoluy. Le parcours, alternant entre sous-bois et prairies fleuries était très joli. Mais au passage d'une petite dépression forestière, un bruit d'envol, puis un autre, encore un et enfin un dernier trahissent un famille entière de cet oiseau si dur à observer qu'est la Gélinotte des bois (Tetrastes bonasia). Par chance, ce que je croyais être le dernier individu, se perche dans un arbrisseau à une quinzaine de mètres et y reste pendant deux bonnes minutes, le temps de profiter de l'observation et de réaliser quelques clichés avant que l'oiseau ne décide que trop c'est trop et de replonger vers le sous bois sombre de cette sapinière et ne fasse décoller le dernier membre de la fratrie. La Gélinotte est une espèce en régression du fait de la dégradation de son habitat. Elle est en effet très exigeante et préfère les sous bois de forêts de résineux assez denses. Le chant est un sifflement assez discret et aigu.
Gélinotte des bois (Tetrastes bonasia) juvénile (Massif du Dévoluy, juillet 2012, EOS 50D 300 mm + extender 1.4x)