On joue les prolongations...
Ce mois de septembre très ensoleillé (a contrario du dernier printemps !) permet à de nombreux insectes de faire un petit pied de nez à l'automne avant de disparaître et ne laisser derrière eux que leurs larves ou bien de rentrer en vie ralentie. On peut en effet encore observer de nombreuses libellules s'activant à chasser sous les rayons chaleureux du soleil. Les plus abondantes sont certainement les sympetrums (Sympetrum sp.) dont on reconnaît facilement la majorité des mâles à la couleur rouge sang de leur abdomen. Ce sont principalement des espèces qui fréquentent les milieux stagnants ou peu courants. Contrairement à d'autres odonates qui passent leur temps à patrouiller en vol, les sympetrums sont plutôt percheurs. Ainsi, on les retrouve l'abdomen dressé à la cime d'une plante, ou sur tout ce qui dépasse. De là, ils surveillent leurs proies potentielles et sitôt repérées, celles-ci sont capturées lors d'un vol rapide mais très précis ! Si vous observez le même type de comportement mais que la libellule présente un abdomen jaune/orange, il s'agit simplement d'une femelle ou d'un immature. Voici quelques clichés de deux espèces très communes, le Sympétrum sanguin (Sympetrum sanguineum) dont le thorax est brun et le Sympetrum strié (Sympetrum striolatum) dont le thorax est marqué par deux bandes vertes. Profitez de ces quelques jours de prolongation de l'été (j'espère de tout coeur que vous êtes tous concernés !) pour aller admirer ces jolis attrape-mouches si photogéniques...
Sympetrum sanguin (Sympetrum sanguineum) à l'affût sur une feuille de peuplier noir (Parc de Miribel-Jonage, 69, EOS 50 D + 300 mm f4 + extender 1.4 x)
Sympetrum strié (Sympetrum striolatum) mâle dévorant une petite proie (Parc de Miribel-Jonage, 69, EOS 50 D + 300 mm f4 + extender 1.4 x)
Sympetrum strié (Sympetrum striolatum) mâle dévorant une petite proie (Parc de Miribel-Jonage, 69, EOS 50 D + 300 mm f4 + extender 1.4 x)
Sympetrum strié (Sympetrum striolatum) mâle posté sur une branche en attendant le passage dune proie (Parc de Miribel-Jonage, 69, EOS 50 D + 300 mm f4 + extender 1.4 x)