La morale de l'histoire
Ce matin je suis parti tôt en forêt pour repérer des positions possibles d'affût pour photographier l'élégant chevreuil. Je ne fut pas déçu de ce côté là mais tout de même un tout petit peu frustré car par trois fois je suis tombé nez à dos avec ce gracieux animal. Il m'avait évidemment entendu ou senti arriver et bien sûr je n'ai pas pu faire de photo, me contentant simplement du spectacle magnifique de ces croupes blanches voltigeant au dessus des herbes sèches. Autre poussée d'adrénaline lorsque, immobile à moins de dix mètres d'un bosquet de Renouées du Japon j'entendais le souffle de l'animal, je voyais le feuillage s'agiter juste là, sans distinguer la nature de la bête...et puis un mouvement ! et un vacarme accompagné de grognements rompant la quiétude de la forêt quand ces quelques sangliers ont détalé à travers buisson, oui pour sûr, la nature appartient à ceux qui se lèvent de bonne heure ! Je suis demeuré immobile et les ai entendu s'approcher à nouveau mais cette fois je suis parti, pas la peine de causer un deuxième remue-ménage !! Et voilà il était déjà 9h30, l'heure de rentrer. Arrivé à ma voiture cette Pie bavarde (Pica pica) était en train se s'affairer autour de mon véhicule...Et bien pourquoi pas toi ! Je montai dans la voiture, baissai la vitre et clac, dans la boîte. Une banale Pie diraient beaucoup...mais regardez attentivement ce mélange de noir, de blanc, de vert irisé et même de bleu alors que la lumière est pourtant bien fade. La morale de l'histoire est sans doute que des animaux ou des plantes qui font partie de notre quotidien méritent sans doute un petit regard supplémentaire et que cette sortie est sans doute moins ratée que je l'ai pensé un peu bêtement au début...
Alors ouvrez l'oeil et le bon ! (Octobre 2009 Forêt de Sénart 91 Canon EOS 300D 300mmm)